Bien sûr, la question financière a été un critère essentiel, comme les programmes et la compétence. Nous avons prêté une attention toute particulière au schéma financier que proposait le projet de chaîne dite de la diversité – puisque j'imagine que c'est ce que vous avez en tête. Il se trouve que des actionnaires, et pas n'importe lesquels, s'étaient engagés par écrit à apporter des fonds à la chaîne : il était difficile de ne pas les prendre en compte. Dans mon souvenir, le plan d'affaires était relativement raisonnable, puisqu'il visait un équilibre financier à cinq ans, à 1,8 % d'audience. Ce n'était pas démesuré : si l'on ajoute les résultats d'audience des six chaînes qui ont été lancées en 2012, on arrive à un total de 11 ou 12 % de parts d'audience, et elles ont toutes entre 1,5 et 2 %.