De notre côté, nous considérons également que des interviews peuvent être plus ou moins malhonnêtes. Cette question fait d'ailleurs l'objet de débats dans les rédactions qui ont la possibilité de le faire, ce qui n'est malheureusement pas le cas de toutes les rédactions.
Cependant, dans la charte d'éthique professionnelle des journalistes de 1918, il est écrit qu'un « journaliste digne de ce nom tient l'accusation sans preuve, l'intention de nuire, l'altération des documents, la déformation des faits, le détournement d'images, le mensonge, la manipulation, la censure et l'autocensure, la non-vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles. » Ces éléments peuvent s'appliquer à une interview malhonnête.