RSF a déjà travaillé sur ces questions. Deux cas de figure existent. Les invités qui interviennent au titre de leur étiquette politique voient leur temps de parole décompté et les journalistes font normalement l'objet d'un contrôle déontologique et éthique. Cependant, ces dernières années, nous avons assisté à l'émergence d'une population intermédiaire, dont le statut juridique pourrait largement être encadré, dans une démarche à la fois de transparence, de promotion du pluralisme et d'honnêteté de l'information.
Parfois, nous observons des situations ubuesques où des journalistes à l'étiquette politique affirmée accueillent des élus et des acteurs de la société civile qui ont été précisément choisis parce que leur discours est connu. Il existe là un véritable écueil, une forme de contournement des enjeux du pluralisme, qui nécessitent de mener une réflexion ambitieuse.