Je profite de votre intervention pour répondre à une question préalable de Mme la présidente, qui nous demandait de déclarer d'éventuels liens avec des entreprises concernées par la mission de la commission d'enquête. Je suis salarié de France Télévisions.
Ensuite, il nous paraît évident qu'une entreprise de presse qui maltraite ses journalistes éprouvera des difficultés pour offrir une information de qualité à son public, quel que soit le support. De même, si elle précarise ses journalistes salariés, il sera compliqué de garantir leur indépendance et de leur permettre de s'opposer individuellement ou collectivement à une demande qui leur semble déontologiquement problématique.
Les travailleurs de l'information doivent disposer d'une sécurité matérielle pour produire une information dans de bonnes conditions, c'est à dire ni sous pression, ni sous contrainte. À ce titre, il nous semble indispensable que l'Arcom conditionne le conventionnement des chaînes de la TNT à une vérification des pratiques sociales.