Plusieurs raisons y concourent. Historiquement, le titre « conseil de presse » a pu faire peur à certains qui ont pu y voir une analogie avec un « conseil de l'ordre », alors que le journalisme n'est pas une profession réglementée. S'agissant de l'audiovisuel en particulier, à la différence de l'Arcom, nous sommes une association d'autorégulation et non de régulation ni de sanction, puisque nous ne signons pas de convention. De plus, nous nous attachons uniquement à la déontologie de l'information. Il serait envisageable d'imaginer une articulation entre l'Arcom et le CDJM, comme cela existe en Belgique entre le régulateur et l'instance locale équivalente au CDJM. Ensuite, si les médias audiovisuels n'ont pas adhéré, un certain nombre nous répondent néanmoins lorsque des saisines nous parviennent.