La liberté éditoriale permet de dire ce que l'on pense. Un éditorialiste ne voit pas son temps de parole décompté, à l'inverse d'un politique. Cependant, certains éditorialistes ont d'ailleurs dû quitter les plateaux de télévision. En effet, pour vivre, ils ont créé des petites formations, qui aux yeux de l'Arcom ressemblent fortement à des partis politiques. Dans ce cas, ces éditorialistes sont remplacés sur les plateaux notamment par des journalistes issus de la presse écrite. Lors de la campagne présidentielle, lorsque le CSA a découvert qu'Éric Zemmour avait créé une petite association de financement qui ressemblait à la définition d'une formation politique, son temps de parole a été décompté. Il avait quitté ensuite rapidement les plateaux, car en restant, son temps de parole devait alors être rendu aux autres formations politiques, selon un système de vases communicants.