Avec mon collègue, nous n'avons jamais travaillé dans l'optique d'un travail législatif. Nous avons vécu cette mission. Désormais, nous partageons nos conclusions. Nous avons nos recommandations mais nous n'avions pas d'objectif législatif.
S'agissant de la protection de notre souveraineté, je crois beaucoup au travail de l'Europe. On a voté le projet de loi « sécuriser et réguler l'espace numérique » à l'Assemblée nationale. L'IUCS permettra de fixer le niveau de cybersécurité imposé en Europe. L'ANSSI est très impliquée à ce sujet. On souhaite que la France donne le ton quant au niveau de cybersécurité exigé en Europe. J'espère qu'on atteindra cet objectif. L'examen à venir de la directive NIS 2 permettra aussi de renforcer notre cybersécurité.
Enfin, comme mon collègue l'a dit, la localisation géographique des serveurs n'entre pas en ligne de compte. Ce qui compte, c'est la cybersécurité et l'extraterritorialité. Pour vous rassurer, le ministère des Armées détient en propre son centre de données.