Sur les ressources humaines, nous ne sommes jamais mieux servis que par soi-même. Le partenariat entre l'École Polytechnique et l'EPITA a l'avantage de répondre aux besoins. La première promotion ne sera que de 30 étudiants, mais c'est un bon début. La conclusion de partenariats entre le ministère des Armées et des écoles d'ingénieurs ou la création de BTS et d'IUT a l'avantage d'aboutir à des formations adaptées aux besoins du ministère des Armées. Nous croyons également à une approche sectorielle dans ce domaine, en adaptant la formation aux besoins des armées. C'est ce vers quoi le ministère des Armées tend. Mais cela ne suffira pas : il faudra aller plus loin. Le COMCYBER est pleinement engagé dans cette voie.
S'agissant de la L2I, les armées agissent dans un cadre déontologique national et international : ils ne font pas n'importe quoi ! Il y a un cadre, et la démarche est essentiellement défensive dans le domaine informationnel. Lorsque des vagues de désinformation en provenance, par exemple, du Sahel, il s'agit de rectifier ces fausses informations, en prouvant leur caractère fallacieux. On ne fait pas de la désinformation gratuite ou des actions pour décrédibiliser des États.