Il n'existe pas de singularité dans la sélection des étudiants en Turquie. Le processus est relativement similaire au nôtre et s'effectue sur le plan bilatéral, c'est-à-dire une discussion d'État à État. La sélection se fait en partie par l'État partenaire, ce qui entraîne le plus souvent une représentation des gens issus de l'élite.
En revanche, la pénétration du tissu social à différents niveaux, notamment par les ONG turques, religieuses ou non, notamment par les fameux syndicats patronaux ou de travailleurs, permet également d'identifier les partenaires à faire venir. Cela peut concerner notamment la formation d'imams.