Le soft power est pour nous évidemment essentiel et passe notamment par un rayonnement à travers les échanges universitaires. Puisque le vote d'hier occupe beaucoup notre commission ce matin, je précise que nous avons voté sans aucun état d'âme. En France, nous savons bien que certains étudiants étrangers viennent pour se former. En revanche, d'autres filières dans des secteurs où l'emploi est assez limité, comme la sociologie par exemple, constituent en réalité des filières parallèles d'émigration.
Cependant, je pense profondément que la coopération universitaire est vitale. Les Américains sont capables d'identifier les futures élites – je pense notamment au programme Young Leaders qui en est la tête de gondole – qui, demain, seront des relais d'influence. Quelle est la stratégie employée par les Turcs ou les Russes pour sélectionner les étudiants qu'ils accueillent dans leurs universités ?
Nous accueillons les futures élites africaines et nous le faisons avec enthousiasme. Simplement, le système ne doit pas être détourné.