Outre les questions sécuritaires, l'échec politique de la présence militaire française au Sahel ne doit pas nous faire éluder les enjeux climatiques, environnementaux, sociaux ou économiques qui nous lient au continent africain. Pour faire face à ces défis, notre programme fait le choix de l'intérêt général humain, de la coopération, bien loin des logiques néolibérales de la Macronie et de ses soutiens politiques et financiers à des régimes en pleine dérive autoritaire. Par exemple, le gouvernement Talon a condamné à l'exil ou enfermé ses opposants politiques, tels que l'ancienne ministre Reckya Madougou, à qui il refuse une enquête indépendante pourtant recommandée par l'Organisation des Nations Unies (ONU). Monsieur Zinsou, dans un contexte où les peuples aspirent à conquérir davantage de souveraineté, ainsi qu'à mettre fin à des relations asymétriques et se lassent des soutiens politiques à géométrie variable du gouvernement français, quel bilan dressez-vous de la politique française en Afrique de ces années Macron ?