Pour résumer vos propos, monsieur le ministre, il y a clairement des Afriques et non une Afrique et nous ne sommes pas les sauveurs du genre humain, si dur que cela soit à admettre pour nous.
Au cours des dernières années, nous nous sommes concentrés sur l'Afrique de l'Ouest. Or ce qui saute aux yeux, c'est l'immensité et la tragédie absolue des problèmes de l'Afrique de l'Est, qu'il s'agisse de la région des Grands Lacs, à l'Est de la RDC, du Soudan ou de la région du Tigré, en Éthiopie. Tout cela compose un paysage absolument terrifiant.
Comment pouvons-nous – Français, Européens, Occidentaux –, à partir de ce que nous ne sommes plus et de ce que nous sommes encore, contribuer à un apaisement, voire à une solution dans cette Afrique en convulsion totale ?