Monsieur le ministre, nous souscrivons à la ligne que vous proposez : ne pas rougir de ce que nous avons fait ni de ce que nous sommes et toujours agir selon la volonté des Africains.
Vous avez évoqué le discours de La Baule, dans lequel François Mitterrand annonçait que la France aiderait plus favorablement les pays qui avancent sur la voie de la démocratie. Devons-nous continuer, en tant que nation prônant la démocratie et les droits de l'Homme, à défendre ces valeurs sur le continent africain et à faire dépendre notre aide de leur respect ?
S'agissant de l'aide au développement, qu'il faudrait renommer tant cette appellation est péjorative pour l'Afrique, ne pensez-vous pas que nous devons changer de paradigme au profit d'une véritable coopération entre nations, qui se sentent sur un pied d'égalité et se respectent mutuellement, pour dessiner un avenir meilleur avec les peuples africains ?