C'est bien le reflet de cette législature, mes chers collègues ! Le Parlement n'est pas le lieu pour proférer des slogans ; on y développe des arguments – avec lesquels on a le droit d'être en désaccord et auxquels on peut répondre, mais, en tout état de cause, il faut qu'on puisse les présenter.
J'en reviens aux propos du collègue qui voulait, en début de séance, supprimer le droit d'amendement, c'est-à-dire nous couper la parole. Le droit d'amendement, c'est la possibilité de développer – en peu de temps, puisqu'on ne dispose que de deux minutes pour ce faire – une pensée qui se veut construite.