Madame Blin, je vous renvoie, pour la quinzième fois au moins, à l'avis du Conseil d'État, qui est très clair. Vous avez une préoccupation que j'estime légitime et je prends logiquement la peine vous répondre. En effet, votre crainte, c'est qu'une gamine de 15 ans se prévale d'une liberté constitutionnellement garantie pour avorter au-delà des délais fixés par la loi, mais les choses sont extrêmement claires : je redis que la révision dont nous débattons empêchera toute évolution législative qui porterait atteinte à la liberté de recourir à l'IVG, pas plus et pas moins. Je ne sais pas comment je peux vous le dire autrement.