Si ç'avait été une fois ou deux, j'aurais pu me dire que je ne suis pas très en forme, que j'ai pu bégayer ou manquer de clarté – mais pas dix fois !
Je vais donc, pour la dernière fois, vous lire l'avis du Conseil d'État. « Le Conseil d'État considère que, par elle-même, l'inscription de la liberté de recourir à une interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, dans les termes que propose le Gouvernement, ne remet pas en cause les autres droits et libertés que la Constitution garantit, tels que notamment la liberté de conscience qui sous-tend la liberté des médecins et sages-femmes de ne pas pratiquer une interruption volontaire de grossesse ainsi que la liberté d'expression. »