prétend qu'un côté représenterait les femmes et pas l'autre. Or je m'estime aussi légitime que vous pour m'exprimer dans cette enceinte, tout comme nos collègues hommes.
Le principe de la sauvegarde de la dignité de la personne humaine ne mérite pas d'être bafoué. Il en va de même de celui la liberté de la femme qui découle de l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, laquelle est claire et sans ambiguïté. Pour garantir un équilibre effectif entre ces deux principes, et pour nous préserver d'une future extension du premier, il est important de permettre, dès l'étape de la réforme de la Constitution, que la protection et la sauvegarde de la dignité de la personne humaine soient élevées d'un cran, à hauteur constitutionnelle, comme vous voulez le faire pour l'IVG. Cet amendement de repli vise donc à les intégrer conjointement à la formulation que vous avez proposée.