Le droit à l'IVG existe désormais, mais le manque de moyens en fait un droit moins accessible pour les plus précaires. Nous l'avons constaté pendant la crise du covid, mais le phénomène perdure. Les associations l'affirment : dans certains territoires, certaines semaines, il est impossible de faire des avortements en raison de la démographie des professionnels ou parce qu'on se trouve en période estivale. Il apparaît donc que la constitutionnalisation du droit à l'IVG nous oblige – et vous oblige – à prendre en compte la nécessaire hausse des moyens.
Pour conclure, je souhaite m'adresser aux collègues du Sénat. À l'Assemblée, nous avons d'abord réalisé un travail transpartisan, qui a conduit chacun et chacune à faire des compromis. Et après le travail du Sénat, nous faisons de nouveau des compromis pour permettre la constitutionnalisation du droit à l'IVG.