Cela ne nous semblait pas le cas.
Il est pourtant urgent de mettre un coup d'arrêt à la comptabilité morbide des victimes des taudis insalubres, qui émaillent régulièrement l'actualité, comme ce fut le cas à Grigny il y a encore quelques semaines. En douze ans aux responsabilités à la mairie de Saint-Denis, de 2000 à 2012, j'ai été témoin de vingt-cinq décès liés à l'insalubrité, dont treize d'enfants, et, depuis, d'autres personnes sont décédées pour les mêmes raisons. Pour garantir à chacun la protection de sa santé, la sécurité et le repos dans un logement digne, comme le veut notre Constitution, il faut concevoir des dispositifs beaucoup plus coercitifs que ceux qui existent aujourd'hui.
Nous voterons en faveur de ce texte, tout en espérant que nos débats nous permettront de l'améliorer encore.