Toutes les voies doivent être explorées pour que justice soit rendue et que les victimes soient indemnisées, en premier lieu celle ouverte par la loi Morin – même si, on l'a dit, ce texte est imparfait. Les recours ouverts sur son fondement sont des recours de plein contentieux devant le juge administratif, mais nous avons été approchés pour mener une action civile, sur le modèle des victimes du chlordécone. Pourquoi pas, mais le combat pour faire reconnaître le droit à l'indemnisation des victimes sur la base de la loi existante est déjà très laborieux. D'autres voies sont possibles, mais nous ne les avons pas empruntées pour le moment.