C'est une vraie question, qui a déjà été évoquée et à laquelle j'ai répondu – madame la présidente, je n'empiéterai donc pas sur mon temps de parole. En 2018, le rapport sur l'évaluation des UHSA pour les personnes détenues, écrit par l'Igas et l'inspection générale de la justice, conditionnait la création d'UHSI et d'UHSA à une certaine taille. C'est pourquoi il n'en a pas été créé. En revanche, il y a désormais en Guadeloupe quatre chambres sécurisées, dédiées aux hospitalisations somatiques de personnes détenues.
Nous sommes vigilants sur les conditions particulières que connaissent nos outre-mer. Après être allé en Martinique et en Guadeloupe, je me rendrai très prochainement en Nouvelle-Calédonie. En Guyane, nous nous trouvons dans une situation de surpopulation pénale en raison de la présence de détenus brésiliens et surinamiens ; nous sommes en train de négocier des accords avec le Brésil afin qu'ils récupèrent leurs détenus – c'est une demande du personnel pénitentiaire. Nous faisons donc des efforts portant sur plusieurs points, et je peux vous dire que nous sommes particulièrement vigilants face à la situation difficile et délicate des outre-mer sur le plan pénitentiaire.