Afin que le parc locatif social, qui représente près de 16 % des résidences principales, puisse lui aussi s'adapter au parcours résidentiel de chacun tout au long de sa vie, nous devons ouvrir le débat autour de certaines de ses règles d'attribution et d'occupation. Dans cette optique, nous appelons à poursuivre une politique de construction ambitieuse, notamment dans les villes qui en sont les plus dépourvues, tout en permettant aux territoires d'adapter certains critères pour être toujours au plus près des besoins de leurs administrés.
Je voudrais soulever un dernier point, qu'on rattache rarement à la politique du logement : la question des sans-abri, plus présente que jamais ces derniers jours avec le retour du froid. Si le Gouvernement a – fort heureusement – fait d'énormes efforts sur ce point ces dernières années, nous devons nous poser la question des lieux d'accueil, qui doivent être plus pérennes, plus dignes et plus économes. Pour enfin arrêter cette machine infernale qui consiste à loger les populations les plus en difficulté ou les migrants dans des hôtels, générant souvent des situations indignes ,