Il s'agit de répondre au besoin impératif de retour vers l'emploi, en s'attachant à l'insertion et à l'augmentation de l'employabilité. Deux éléments le permettent : la formation que le signataire d'un CDIE peut suivre, et l'expérience qu'il pourra acquérir – si bien que, comme le soulignait le rapporteur, là où son CV serait jusque-là resté sans réponse, il aura plus de chance d'en recevoir une grâce à ce dispositif.
Monsieur Viry, je vous remercie de nouveau pour la mission flash que vous avez conduite avec Fanta Berete sur les contrats de travail à temps partagé aux fins d'employabilité. Je partage votre constat sur la méthode, et je note vos regrets à cet égard : il y a des points sur lesquels nous pouvons progresser. S'agissant des difficultés rencontrées par les entreprises, du fait de la tension sur le marché du travail, je veux dire, en tant qu'élue locale, que je les constate également sur le terrain. Je sais combien les entreprises ont besoin de trouver des personnels pour leurs missions, et nous avons là un outil pouvant y répondre.
Madame Ménard, le rapporteur vous l'a signalé, il s'agit d'une prolongation de quatre ans, offrant des droits et des garanties. Nous devons nous mobiliser pour mieux faire connaître ce dispositif. L'enquête de l'Igas nous permettra d'en discuter. Mieux faire connaître ce dispositif, c'est permettre à davantage de personnes éloignées de l'emploi d'y entrer. C'est, je crois, un objectif très largement partagé sur les bancs de cet hémicycle.