c'est une chance et une solution pour les personnes durablement éloignées de l'emploi. Je suis, à titre personnel, convaincu de son utilité et de sa pertinence.
Il y a quelques mois, ma collègue Fanta Berete et moi-même avons conduit, à la demande de la commission des affaires sociales, une mission flash dont l'objet était de réfléchir à l'opportunité de maintenir le CDIE dans notre palette d'outils pour l'emploi. Nous avons appréhendé la question avec une parfaite ouverture d'esprit.
Parce que les données dont nous disposons sont insuffisantes, nous avons proposé, non pas la généralisation et la pérennisation du dispositif, mais la prolongation de son expérimentation. Je regrette, au demeurant, qu'au second semestre 2023 le Gouvernement n'ait pas saisi la balle au bond pour éviter que le 31 décembre il ne se passe rien. Sans doute l'Igas – dont nous allons enfin connaître la substance du rapport ! – est-elle à l'origine de cette inertie coupable.
En tout état de cause, nous avons conclu, à l'issue de notre mission, à la nécessité d'opter pour la solution législative qui nous est peu ou prou proposée ce matin. Je remercie donc M. le rapporteur de nous permettre de vaincre l'inertie du Gouvernement et d'offrir, de nouveau grâce à une initiative parlementaire, une solution aux chômeurs durablement, hélas, du marché du travail.
Prolonger l'expérimentation du CDIE, c'est investir dans un avenir où le travail concourt à la stabilité, à l'épanouissement et à la justice sociale. Aussi le groupe Les Républicains votera-t-il tout naturellement en faveur de la proposition de loi.