Il est parfois facile d'énoncer les choses et autrement plus difficile de les mettre en œuvre. Encore une fois, le fait d'adopter ou de retenir un amendement, ou de décider de l'adoption d'un budget, ne résout pas du jour au lendemain les difficultés rencontrées sur le terrain.
J'ai dit – avec précaution, me semble-t-il – que la répartition des responsabilités dans la difficulté à venir à bout de la situation des personnes sans domicile fixe ou du phénomène de sans-abrisme ne relève pas uniquement d'une question de budget, mais aussi d'une question de mise à disposition effective des lieux d'abri. Or il arrive que des collectivités – quelle que soit d'ailleurs leur couleur politique – soient prêtes à signer des pétitions, mais se montrent moins allantes ou pratiquent des politiques allant à l'encontre de ce qu'elles professent lorsqu'il s'agit de mettre effectivement des logements à disposition et de dégager des lieux.