Je veux d'abord vous dire que j'ai le plus grand respect pour les associations et les militants. Je n'ai pas été médiatisé – je ne me suis pas fait accompagner par des équipes de médias – quand j'ai participé à des maraudes, mais j'en ai effectué beaucoup dans ma vie, quand j'étais maire ou président de département, et aussi depuis que je suis ministre parce que c'est selon moi un moyen de soutenir les travailleurs sociaux. Dans ce domaine, il peut arriver que le bien se fasse sans bruit.
Vous évoquez des situations très disparates. Il arrive en effet que des mobiliers urbains soient conçus pour qu'il ne soit même pas possible de s'y reposer ou de s'y allonger dans la journée. Mais à côté de cela, il y a des collectivités dont on tait le nom et qui ouvrent des accueils de jour alors qu'elles n'y sont pas obligées, qui donnent accès à des douches, qui favorisent l'accès à des soins dentaires ou qui prennent en charge des dispositifs complémentaires sans y être tenues !