…dont aucune n'a fait autant pour lutter contre le sans-abrisme, qu'il s'agisse des moyens budgétaires ou du nombre de places. Là encore, la critique, l'anathème, les excès, la démagogie prennent le dessus. Avec vous, ce serait tellement simple ! Je le répète : Podemos, votre parti frère en Espagne, n'a pas réussi à résoudre ces difficultés, pas plus que ceux qui ont été au pouvoir en Grèce ou dans d'autres pays. Celles-ci sont exactement corrélées à la situation de pays ayant une politique d'accueil qui enregistrent des flux entrants au moment d'une crise de la construction car la stabilité des moyens ne permet pas de faire face à l'augmentation des arrivées. Toutefois, en France, nous ne menons pas un politique de stabilité des moyens puisque nous venons d'annoncer 120 millions d'euros supplémentaires. De plus, le covid a marqué la fin de la gestion au thermomètre : les places ne sont désormais plus proposées pour une période donnée, mais pour toute l'année.
Personne ne peut remettre en question le volontarisme qui est depuis le début la marque de fabrique du Président de la République et que mettent en évidence les 203 000 places d'hébergement d'urgence, les décisions prises sur le sujet et les moyens humains qui y sont consacrés. Est-ce suffisant ? Non. Suis-je venu devant vous ce soir pour un exercice d'autosatisfaction ? Non.