La tempête Ciaran a déclenché dans mon département le besoin de mettre à l'abri les personnes sans domicile. Pourtant l'alerte orange n'ayant pas été déclenchée, l'État ne s'est pas considéré responsable. La ville a donc pris le relais. Mener des politiques en fonction de la température pose problème et je voudrais savoir ce que vous pensez de ce plan Grand froid.
Par ailleurs, comment sont répartis les rôles et les responsabilités, entre l'État et les collectivités locales, pour ce qui concerne la gestion de l'hébergement d'urgence ? Pour avoir accueilli des personnes dans ma permanence que j'avais transformée en centre d'hébergement d'urgence, j'ai pu mesurer à quel point il était difficile de savoir à qui s'adresser pour assurer un accompagnement social, selon que la personne concernée attendait ou non un enfant, ou était elle-même un enfant, de 2 ans ou bien de 3. Bref, c'est à n'y rien comprendre.
Enfin, 30 % des personnes qui ont eu recours à un hébergement d'urgence ou à des repas gratuits sortent de l'Aide sociale à l'enfance. Quelles réponses pourrait-on leur apporter ? Celles qui ont été trouvées ne sont pas satisfaisantes.