Mon sentiment – ce n'est que mon sentiment – est qu'une fois un éditeur désigné, le CSA ne veut pas se déjuger. Dès lors, la fonction économique l'emporte. On peut imaginer que les éditeurs de services arguent de leur fragilité financière pour modifier les conventions et consolider financièrement les chaînes.
Au Royaume-Uni, cela ne se passerait pas de cette façon : vous avez signé pour un projet, pour une ligne éditoriale, si vous vous en écartez, on récupère la fréquence et on la confie à quelqu'un d'autre. Ce n'est pas comme cela chez nous, et c'est là le problème. Il n'est pas mauvais que le CSA s'intéresse à la vie économique des chaînes, mais la tentation d'assurer la survie des chaînes risque de devenir un élément de poids pour signer des avenants.