Je tiens à vous remercier au nom du groupe Les Républicains pour votre présence aujourd'hui, qui a ouvert des perspectives très intéressantes. Vous avez indiqué que l'Afrique était rentrée dans un nouveau cycle de son histoire, dans lequel la France ne jouerait qu'un rôle secondaire. Pensez-vous que ce cycle est enclenché par une nouvelle forme de souverainisme africain ou bien par la mutation des acteurs présents en Afrique où la France se voit petit à petit remplacée par la Russie et la Chine ?
Quels sont selon vous les facteurs endogènes ayant mené à ce nouveau cycle en l'Afrique ? Pensez-vous que des ajustements pourraient être apportés pour assurer une présence militaire occidentale plus efficace et surtout respectueuse des souverainetés nationales dans ce contexte de crise ?
Enfin, comment percevez-vous l'état actuel de la démocratie en Afrique et comment voyez-vous la place de la France dans les décennies à venir ? N'a-t-elle pas vocation à réinventer son rôle d'ancienne puissance historique ?