Je souhaite, dans un premier temps, revenir sur les OAT indexées car le sujet nous est cher. La Cour des comptes a rendu dernièrement un avis dans lequel elle souhaite que des travaux soient engagés sur la pertinence des OAT indexées et de leur « cible » de 10 % du stock de dette. Sur le même sujet, je souhaite connaître votre avis sur la position de l'Allemagne qui a annoncé il y a quelques semaines qu'elle arrêtera dès 2024 son programme d'émission de dette indexée sur l'inflation.
Ma deuxième interrogation porte sur le montant des primes et décotes, proche de zéro dans vos anticipations pour 2024. Ce montant vous semble-t-il réellement pertinent au regard de la tendance à la hausse des décotes nettes de prime ?
Ensuite, le taux d'intérêt de la dette française a connu une baisse en novembre, à 2,9 % au lieu des 3,4 % anticipés, notamment sur l'obligation à dix ans. Je souhaiterais connaître votre avis sur la durabilité de cette baisse. La BCE a par ailleurs annoncé qu'elle s'orientait vers un arrêt du roulement des titres covid rachetés, ce qui pourrait mettre la pression sur les marchés. Quel est votre avis sur ce sujet ?
Je souhaiterais enfin connaître la répartition précise de notre dette en termes de territorialité des investisseurs, afin de savoir qui détient la dette française. Si vous n'êtes pas en mesure de nous communiquer ces éléments, j'aimerais solliciter le lancement d'une étude permettant d'avoir des éléments précis sur la question.