Les formats et les contenus télévisuels ne me paraissent pas relever du régulateur, mais de la liberté d'opinion, au-delà des grands principes classiques comme le respect des personnes. Il y a une discussion libre dans la société sur ce qu'est la fiction, sur ses rapports avec les identités, y compris nationales.
Ce n'est pas un hasard, effectivement, si une certaine violence voit plutôt le jour dans un contexte nord-américain et se présente différemment en France, en ne touchant pas les mêmes publics. Il existe un jeu très complexe entre les goûts, les attentes, les publics et les productions audiovisuelles.
Est-ce au régulateur de décider ce que doit être le contenu des romans, des films, des séries ou des émissions de téléréalité ? Non. Je salue, en revanche, le travail qui a été fait au sujet de la téléréalité, qui joue un rôle social complexe, par exemple par la requalification de la participation des candidats en contrat de travail. Là, c'est le rôle du régulateur.