Depuis qu'il y a des médias, c'est-à-dire le milieu du XIXe siècle, des meurtres sont à la une, qu'il s'agisse des feuilletons, comme les Mystères de Paris, des romans ou des films policiers – c'est exactement la même chose. Quand on regarde les publicités pour les films Paramount ou Disney, on voit souvent des gens qui tirent dans tous les sens. C'est un aspect que j'ai développé dans de nombreux articles : le fait divers est un mythe grec ou un conte de Perrault, ou de Grimm, réactualisé. C'est ce qui nous permet de faire société : le fait divers trace les lignes rouges qu'il ne faut pas franchir.