Je reviens sur l'homogénéisation des contenus, en précisant que s'il a beaucoup été question des chaînes d'information, cette commission d'enquête ne porte pas que sur ce point. Mme Jehel a parlé de la représentation de la violence. Je m'interroge sur la récurrence des montages et des schémas des scénarios, notamment ceux des programmes policiers, dont on sait qu'ils suscitent un sentiment d'insécurité. Si on regarde la télévision toute la journée, on a l'impression que des meurtres se produisent à peu près à chaque instant. Avez-vous des éléments permettant de retracer l'évolution des programmes ? Constate-t-on une généralisation de scènes violentes et de montages volontairement conçus pour être addictifs ?