Votre amendement est tellement de bon sens qu'il se trouve satisfait, ainsi que je vous l'ai rappelé dans mes propos liminaires. Aujourd'hui, nous subissons une crise des lanceurs. Pour que certains de nos satellites, à l'instar de ceux de Galileo, puissent être mis en orbite dans les délais, nous devrons recourir à un lanceur Falcon. Il y a donc là également un enjeu de souveraineté. Le nouveau programme de vaisseau-cargo prévu en 2024, pour respecter les délais induits par cette course contre la montre, dépendra aussi probablement de lanceurs américains. Aucun risque de pillage technologique n'est toutefois à craindre du fait d'accords bilatéraux et commerciaux protecteurs pour nos technologies. Réciproquement, les Américains nous ont fait confiance pour le lancement du télescope James Webb avec une fusée Ariane.