Il existe effectivement un registre, mais il me semble qu'il répertorie uniquement les morts subites du nourrisson.
Je crois que nous n'avons pas répondu aux questions relatives aux violences. 13 % des décès concernent en effet des bébés secoués et d'autres présentent des séquelles graves, parfois à vie. Le travail de prévention mené par l'aide sociale à l'enfance nous permet d'agir sur ce point. Une grande campagne avait été lancée l'année dernière par le secrétaire d'État, M. Adrien Taquet, mais il est complexe d'en mesurer les effets.
La mort subite du nourrisson est possiblement et facilement évitable. Des pédiatres se sont emparés de ce sujet sur la base du slogan simple et facile à retenir : « Dodo sur le dos ». Si nous relayions tous ce slogan sur nos réseaux sociaux, cela constituerait une première étape.