Je salue la rigueur et la qualité du travail des deux rapporteurs dans un délai très bref et sur un sujet qui nous sensibilise et qui doit nous engager toutes et tous.
Le taux de mortalité infantile, qui renvoie aux décès d'enfants âgés de moins d'un an, constitue un indicateur clef de la santé d'une population. Or ce taux connaît en France une augmentation significative depuis plusieurs années puisque nous avons glissé maintenant au vingt-septième rang mondial. Votre travail et les préconisations qui en découlent permettront, j'en suis convaincue, d'apporter des solutions concrètes et pérennes de sorte à inverser très rapidement cette tendance.
Je voudrais saluer notamment la proposition n° 6, qui consiste à instaurer des campagnes de prévention nationale, essentielles à mon sens pour relayer les messages aux parents. À ce sujet, avez-vous intégré la prévention autour de l'interdiction des violences éducatives ordinaires dans votre réflexion ?
Par ailleurs, quelles pistes préconisez-vous pour les mamans en situation de vulnérabilité, c'est-à-dire les mères confrontées à des addictions telles que le tabac, l'alcool ou la drogue ou celles qui vivent dans un contexte de violences conjugales ?
Ensuite, vous évoquez un taux de mortalité infantile beaucoup plus élevé en outre-mer par rapport à l'Hexagone. Avez-vous pu identifier des facteurs ou des causes spécifiques à ce taux bien plus élevé ? Quelles seraient les solutions pour y remédier ?
Enfin, comment les législateurs que nous sommes peuvent-ils se saisir de vos préconisations ?