Plusieurs des orateurs précédents ont mentionné les questions de prévention. Elles me semblent essentielles, surtout face aux menaces sanitaires actuelles. J'en évoquerai deux : la sédentarité, qui touche notamment les plus jeunes dans des proportions inédites, et l'accoutumance aux réseaux sociaux, en particulier aux formats de vidéos courtes du type Reel sur Instagram ou TikTok. Quels seront vos axes de travail dans ces domaines, qui ont des conséquences sur le développement neuropsychologique des enfants et constituent des bombes à retardement sanitaires ?
Par ailleurs, la démographie médicale fait que nous sommes confrontés à une diminution du nombre de médecins dans la plupart des territoires, y compris les grandes villes. Beaucoup d'entre eux adoptent en outre un mode de fonctionnement à temps partiel, ne travaillant par exemple que quatre jours dans la semaine, ce qui complique l'accès aux soins. Comment la HAS appréhende-t-elle ce problème, qui, si nous n'agissons pas, aura probablement tendance à se généraliser ?