Monsieur Lessi, vous avez été serviteur de l'État pendant de nombreuses années, comme conseiller d'État. Vous serez nommé directeur général de la HAS par une autorité politique, ou du moins qui entretient des liens avec le pouvoir politique. Comment garantirez-vous l'indépendance de la HAS ? La crise sanitaire a montré que des tensions pouvaient exister. Nous devons donc disposer d'une HAS indépendante, en laquelle nos concitoyens puissent avoir confiance.
Dans votre présentation, vous avez souligné que la HAS avait de nouvelles missions, de plus en plus nombreuses, et vous avez indiqué que l'une de vos priorités serait la hiérarchisation des travaux. Quels seront vos critères pour l'effectuer ? Les défis que nous avons à relever en matière de santé publique sont nombreux. Ils concernent à la fois le vieillissement, la petite enfance, la désertification médicale, la bioéthique, les nouvelles technologies, etc. Si vous êtes nommé, quel sujet sera au cœur de vos préoccupations en vous rasant le matin ?