La HAS est une institution indépendante, scientifique, qui joue un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité des soins. Elle évalue les médicaments, les dispositifs médicaux et les pratiques de santé, pour en assurer la pertinence et l'efficacité. Elle élabore des recommandations pour les professionnels de santé, contribuant ainsi à garantir une prise en charge optimale des patients.
Dans le cadre de ses missions, la HAS a eu à s'exprimer sur la politique de vaccination contre le papillomavirus (HPV) en France et, depuis 2019, a multiplié les recommandations fondées sur la rigueur scientifique. Pourtant, la récente campagne menée dans les établissements scolaires s'est heurtée à des résistances. Malgré son importance dans la prévention des cancers liés au HPV, les objectifs fixés n'ont pas été atteints. Les taux de vaccination ont même été particulièrement bas dans certains secteurs, notamment dans les établissements privés. Monsieur Lessi, en tant que futur directeur général de la HAS, comment envisagez-vous d'aborder ces défis de santé publique ? Quelles actions de communication et de sensibilisation permettraient d'assurer le succès de ces initiatives ?