Je souhaite moi aussi vous interroger sur les ruptures de stock de certains médicaments. Vous avez déjà apporté quelques éléments de réponse à propos de l'approvisionnement en amoxicilline ou en paracétamol, mais je vise plus spécifiquement des médicaments élémentaires destinés à des personnes lourdement handicapées qui ne peuvent pas avaler de cachets, comme l'Artane sous forme buvable, utilisé contre la maladie de Parkinson ou des troubles neuroleptiques, qui est indisponible depuis plusieurs mois. Les équipes médicales des maisons d'accueil spécialisées qui accompagnent ces personnes en grande vulnérabilité ont beaucoup de mal à assurer le suivi alors que le traitement, comme le précise le Vidal, ne peut être arrêté subitement, et qu'il n'existe pas de générique sous la forme appropriée à ces pathologies. Comment l'ANSM entend-elle sécuriser les stocks de médicaments actuellement indisponibles et pourtant essentiels pour le quotidien de ces personnes ?