Association nationale des premiers secours (ANPS). Madame la présidente, monsieur le rapporteur, au nom de l'Association nationale des premiers secours (ANPS), je tiens à vous exprimer notre gratitude pour l'organisation de cette table ronde. Nous sommes honorés de participer à cette discussion cruciale sur l'amélioration de notre sécurité civile. La présence de plusieurs associations de sécurité civile aujourd'hui souligne notre importance dans le système de sécurité civile français.
L'Association nationale des premiers secours, créée en 1936, avait pour vocation initiale la formation aux premiers secours, évoluant ensuite vers des missions opérationnelles. Actuellement, présente sur 67 territoires, nationaux et ultramarins, elle compte 2 500 bénévoles et seulement deux salariés. Au fil des années, notre association a ressenti le besoin de se professionnaliser, notamment en établissant des cadres permanents au niveau du siège. La période de la covid-19 a mis en lumière cette nécessité, mobilisant massivement nos bénévoles et soulignant le manque de cadre permanent au sein de notre fédération.
Notre plan stratégique pour 2025 vise à professionnaliser l'ANPS, tout en mettant l'accent sur le développement de la prévention et de l'engagement citoyen, un axe fondamental pour nous. Nos 2 500 bénévoles proviennent de divers horizons tels que l'enseignement, la boucherie, la cordonnerie et aussi des sapeurs-pompiers. Leur dévouement repose sur un engagement désintéressé, consacrant bénévolement leur temps à aider autrui, parfois en finançant eux-mêmes une partie de leur formation pour témoigner de leur engagement.
L'ANPS forme annuellement 35 000 personnes. Nous exigeons de nos formateurs et de nos équipiers secouristes, tout comme d'autres associations de sécurité civile, de se former régulièrement. Comme souligné par le président de la Croix-Rouge, il est crucial de reconnaître que ces associations peuvent atteindre un point de saturation, comme observé durant la crise de la covid-19. Aujourd'hui, une réflexion approfondie s'impose au niveau des différentes fédérations et nous avons eu l'occasion d'en discuter avec d'autres députés lors de diverses commissions. Il est impératif d'envisager un soutien accru de l'État pour accompagner ces associations actrices de la sécurité civile.