Cela relève en l'occurrence du secteur privé, comme la SNCF a des filiales privées en Allemagne. Cette filiale emploie 1 000 personnes et ce n'est pas un mastodonte allemand. J'y ai constaté une énergie et une orientation client dont je peine à imaginer qu'elles soient à l'origine des déboires du fret ferroviaire. On s'y bat pour chaque train et les employés travaillent à des heures indues pour faire rouler ces trains. J'ai donc du mal à imaginer que cet investissement des salariés soit une source de la diminution de l'attrait du transport ferroviaire.
En revanche, les défis persistants du transport ferroviaire, tels que la qualité des sillons, sont des problèmes structurels non résolus depuis longtemps. Ils demeurent dans un contexte d'évolution, où la demande croissante de transport routier et les attentes accrues des consommateurs en matière de réactivité et de ponctualité amplifient l'écart entre ce que propose actuellement le ferroviaire et les attentes du public. Au-delà du contexte économique, cet élément explique les difficultés croissantes du transport ferroviaire.