Ma question porte sur l'architecture générale de la politique d'aide publique au développement et sur la place que pourrait occuper la commission d'évaluation. L'APD est à peu près sortie du giron du ministère des affaires étrangères et repose largement sur l'Agence française de développement, qui dépend comme tout le monde des arbitrages de Bercy, en coordination avec Matignon, et des réunions du CICID, à des dates aléatoires. Ajoutons à cela un conseil présidentiel du développement sorti du chapeau et vous obtenez une politique de l'aide publique au développement sans cap débattu par le Parlement.
La commission d'évaluation, qui interviendrait a posteriori, pourrait-elle à terme être un acteur déterminant ? Envisagez-vous d'en faire une base d'appui pour déterminer les grandes orientations de l'APD après 2027 ? Comment d'autres pays, notamment européens, évaluent-ils leur aide au développement ?