Lors de la dernière législature, j'ai eu l'honneur de présenter avec mon collègue Frédéric Petit un rapport qui faisait le point sur les impacts du dérèglement climatique quant aux risques de conflits dans le monde. Nos conclusions et nos propositions restent pertinentes.
Cette table ronde fait également écho à notre actualité parlementaire et je souhaiterais rappeler les déclarations de Filippo Grandi, Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés lors de la présentation du dernier rapport du HCR, qui pointait la hausse spectaculaire du nombre de réfugiés et déplacés. Il avait ainsi sensibilisé les dirigeants internationaux à la nécessité de convaincre leurs opinions publiques qu'il existe des personnes qui méritent une protection internationale du fait des conflits, de la persécution, des discriminations, des violences souvent mélangées à d'autres motifs, comme le changement climatique.
Comment peut-on inciter les pays africains à agir en faveur du climat en tenant compte de leur nécessaire demande de modernisation et de développement, sans leur imposer les mêmes contraintes qu'aux pays riches et développés, sans apparaître par ailleurs comme des donneurs de leçons ?