Le continent africain est le plus vulnérable aux effets du dérèglement climatique, d'autant qu'il peine encore à mobiliser tous les financements internationaux pour s'adapter, malgré les efforts de l'AFD. L'Afrique sub-saharienne connaît une forte intensification des périodes de sécheresse et, dans un futur proche, les zones méditerranéennes et australes du continent seront les plus touchées par le manque de pluie. Il faut naturellement aider et accompagner les populations africaines, à commencer par les agriculteurs, pour espérer subvenir un jour aux besoins alimentaires.
Pour être le plus efficace possible dans cet effort, pourquoi ne pas chercher à comprendre davantage et surtout développer les techniques traditionnelles, comme le zaï au Sahel, ou le développement des légumineuses comme le niébé, qui est un véritable engrais vert utilisé depuis des générations dans la savane ? Pourquoi ne pas développer l'agroforesterie, comme le fait le Soudan ?
Autrement dit, pour aider utilement l'agriculture africaine, essentiellement familiale, sans doute faut-il bien la connaître et la comprendre et ne pas forcément projeter nos modèles occidentaux. C'est pourquoi il serait possible de s'inspirer davantage des techniques agricoles africaines plutôt que de les laisser s'éteindre. Qu'en pensez-vous, Monsieur Kleitz ?