J'ai évidemment à l'esprit cette jurisprudence des juges, français et européens, qui se livrent à une surenchère d'interprétations toujours plus extensives de principes qui ont pour unique point commun de passer outre les règles votées par les représentants du peuple français. Si nous voulons retrouver pleinement notre souveraineté en matière migratoire, si nous ne voulons plus vivre un épisode humiliant comme celui où le Conseil d'État a exigé du ministre de l'intérieur qu'il organise le rapatriement d'un Ouzbek radicalisé et dangereux, alors, je vous le dis, avec les Républicains, nous devrons réviser la Constitution.