Chacun vivra avec ses remords ou ses regrets. Désormais, le texte sur lequel nous sommes appelés à nous prononcer est celui issu de la commission mixte paritaire. Dans ce cadre, le groupe Renaissance a, d'emblée, défini collectivement ses lignes rouges, et je constate qu'elles ont été respectées.
Premièrement, nous souhaitions la création d'un dispositif de régularisation des travailleurs étrangers dans les secteurs en tension. Il est heureux que la justesse de telles dispositions ait été reconnue. Je le redis ici, comme je l'ai toujours fait : nos entreprises, nos services publics ont besoin de travailleurs étrangers prêts à s'y engager.
Deuxième point sur lequel nous n'avons jamais voulu transiger : l'interdiction de placer un mineur en centre de rétention administrative.
Troisièmement, nous estimons que l'hébergement d'urgence est un droit qui ne saurait être remis en cause…