Aux articles 19, 20 et 21, des dispositions très techniques mais tout à fait essentielles ont été adoptées. Je pense au rapprochement de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) des demandeurs d'asile. Ce seront désormais des agents de l'Ofpra qui, dans chaque territoire, assisteront les demandeurs pour choisir la langue de l'entretien, établir le récit sommaire de la demande d'asile, prolonger cette demande, dans le cadre d'une instruction qui respectera les droits des demandeurs et prendra en considération les douleurs qu'ils ont pu éprouver au cours de leur parcours de migration.