C'est une décision à nulle autre pareille en Europe, et elle était pour nous essentielle.
À l'article 13, essentiel pour préserver l'ordre public et assurer le respect des principes de la République, nous avons sécurisé juridiquement le dispositif – c'est le moins que nous pouvions faire –, les ajouts du Sénat l'ayant fragilisé. Le texte final correspond à la rédaction qui avait été adoptée par la commission des lois.
Sur un sujet important, celui du lien entre la délivrance de visas, l'aide publique au développement (APD) et la coopération en matière migratoire, nous avons abouti à une rédaction bien plus satisfaisante que celle du Sénat.
Je me réjouis aussi des dispositions renforçant la protection des étrangers et permettant de mieux lutter contre l'écosystème qui entoure les personnes en situation irrégulière : réseaux de passeur, marchands de sommeil… Toutes les victimes de conditions indignes d'hébergement qui déposeront plainte auront droit à un titre de séjour temporaire.